Comme chaque année, les Hautes-Alpes ont donné le coup d’envoi de la saison estivale en montagne à l’occasion d’un rendez-vous devenu incontournable : le rassemblement des gardiens de refuges et des acteurs de la montagne.
C’est dans l’écrin majestueux de la vallée de la Haute-Romanche, entre les refuges de Chamoissière et de l’Alpe de Villar-d’Arène, que s’est tenu cet événement symbolique. Gardiens de refuges, accompagnateurs en montagne, guides, services de secours, fédérations sportives, représentants des parcs naturels, membres des villages d’alpinisme et professionnels du tourisme s’y sont retrouvés pour marquer ensemble l’ouverture officielle de la saison.
À cette occasion, Yvan Chaix, directeur de l’Agence de Développement des Hautes-Alpes, s’est montré résolument optimiste : « La saison démarre sous de bons auspices. L’été reste la période la plus fréquentée, avec environ 2,5 millions de visiteurs attendus entre les mois de juin et septembre. Les tendances de fréquentation estivale sont aujourd’hui en hausse de +2 % par rapport à 2024. Les perspectives sont prometteuses. »
Les refuges, sentinelles d’une montagne vivante et durable
Le rassemblement a aussi mis en lumière le rôle stratégique des refuges dans l’écosystème montagnard. Bien plus que de simples lieux d’hébergement, ces structures sont devenues des acteurs de premier plan d’un tourisme plus responsable. En première ligne face aux enjeux climatiques, les gardiens de refuges incarnent une montagne en transition, soucieuse de concilier accueil, autonomie et respect de l’environnement. Gestion économe de l’eau, limitation des déchets, recours croissant aux énergies renouvelables… Une dynamique portée avec conviction dans les Hautes-Alpes.
Parmi les initiatives exemplaires, le refuge de Chamoissière, en collaboration avec son voisin de l’Alpe de Villar-d’Arène (FFCAM), a récemment mis en service une pico-centrale hydroélectrique commune. Alimentée par un torrent de montagne, cette installation complète un dispositif d’autonomie énergétique intégrant également éoliennes et panneaux solaires thermiques. Une innovation au service du durable, qui illustre la capacité des refuges haut-alpins à allier tradition d’accueil et modernité écologique, en pleine harmonie avec leur environnement.
Les Hautes-Alpes, terre d’aventure et d’itinérance
Avec plus de 45 refuges, 1 800 km de sentiers de Grande Randonnée (GR), 5 000 km de Petites Randonnées (PR) et une douzaine de Tours de Pays, le département offre un terrain de jeu exceptionnel aux amateurs de nature et de randonnée. Des sommets mythiques comme la Barre des Écrins, le Pelvoux ou la Meije attirent chaque année alpinistes, trekkeurs et contemplatifs.
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