CHARLES ET DAMIEN SARRAZIN, PÈRE ET FILS AU SERVICE DE L’ÉNERGIE RENOUVELABLE
Pouvez-vous vous présenter ?
Charles : Je suis un enfant du pays, j’ai 67 ans. J’ai un parcours un peu atypique. J’ai fait des études de mécanique et ensuite j’ai fait une carrière d’entrepreneur-artisan dans plusieurs domaines, en commençant par les remontées mécaniques. J’ai dévié ensuite vers la transformation du bois, la charpente et la construction de maisons en ossature bois, dans Le Dévoluy. Cela m’a permis « de
me poser » et d’éviter les déplacements. Les rencontres professionnelles ont fait que je suis parti installer deux scieries dans des pays de l’Est de 2004 à 2008. Et c’est là-bas qu’a commencé à germer l’idée d’être indépendant énergétiquement.
Damien : J’ai 31 ans, un parcours scolaire très court (3 mois en mécanique) car je suis rentré très vite dans le monde du travail. J’avais besoin d’action. J’ai travaillé 12 ans dans la restauration en
tant que barman. J’ai rejoint mon père en 2020. On peut dire que cela fait 4 ans que « je construis ses idées », tout en apportant les miennes.
Charles, tu as eu l’idée de cette éolienne quand tu travaillais à l’étranger. A partir de quel constat ?
C’est lié, premièrement, aux nombreuses coupures de courant qu’il y avait dans le pays où je travaillais. Quand il y a un problème donné, il faut trouver une solution. J’ai fait beaucoup de voile en loisir et on utilise la force du vent pour avancer. Etant mécanicien de formation et passionné de mécanique, j’ai cherché et j’ai construit des premiers prototypes pour prouver l’efficacité du concept. Il y en avait un à Nice, qui ne rassemble pas exactement à l’éolienne WindPulse d’aujourd’hui. Damien avait 14 ans et était en stage avec moi à ce moment-là ; c’était ses premiers pas de constructeurs. Le hasard a fait qu’une télé a tourné un reportage sur notre innovation, des Belges l’ont vu et de fil en aiguille c’est remonté au Centre de Recherches de l’Ecole des Mines de Douai. Le projet a été pris en incubation en 2014. Cela a été une période très intéressante et formatrice. Par la suite, j’ai eu des soucis de santé et le projet est tombé à l’eau. Quelques années après, j’ai repris les recherches et créé un modèle un peu différent, avec un design plus sobre et plus performant, fort des expériences du passé. Damien et moi avons créé la société WindPulse Technologies en 2018.
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